We had talked about doing something as a group, and Cliff came up with a doozy. The Many Faces of Van Helsing is an anthology of vampire stories focusing not on Dracula but on the man that hunts him, Abraham Van Helsing.
Coincidentally, the anthology is slated to be published in May 2004, when Van Helsing, a movie featuring Hugh Jackman in the leading roll. The movie sounds like a remake of the 1987 classic, The Monster Squad, featuring Dracula, the Wolf Man, and Frankenstein’s monster. I’m going to make a leap and guess that the new film will be a bit more serious than the one of my youth. In any case, the timing of the anthologies release is fortuitious. There will no doubt be a marketing blitz promoting the new movie, which can only help the book. This may also have the effect of stiffening the competition as well.
A few of us from group have decided to submit something to the anthology, myself included. I first read Dracula while I was in High School and it was a memorable experience. Late one night I sat near an open window, reading by candlelight. While deeply entranced by the story, and uncommon (but not unusual) event occurred. A bat flew in my window and I shrieked like a banshee. We had bats flying into open windows every summer we lived in that old house. It shouldn’t have scared the wits out of me but it did. That was the power the Dracula story had on me.
Some people rooted for Dracula, but I was always more interested in the vampire hunters, Van Helsing and his ilk. Movies like The Lost Boys and John Carpenter’s Vampires, and the ever-popular Buffy the Vampire Slayer. When I read the theme of the anthology I was hooked. I knew, even if no one else in the group was interested, that I would have to write a story and submit it. Vampires beware. Van Helsing hunts you.
O The Van Halsing movie looks promising, I think Huge Jackman was a good choice for the roll. I also really enjoyed Monster Squad, that was such a great flick.
Please don’t forget to include Mina! I know she’s tangential to van Helsing’s storyline, but I think there’s much to be explored in her relationship with the good doctor.
Par un soir de printemps de l’année 1876, un fiacre alla se ranger le long d’une vénérable demeure, au cœur d’Amsterdam. Le cocher se pencha à la portière et dit : ” Spiegelstraat ! Vous voilà arrivé, Mijn Heer . ” Un homme de haute stature, en habits de voyage, descendit de voiture. Il laissa ses regards errer un instant sur la haute façade de l’antique maison, puis alla heurter à sa porte. Un majordome vint ouvrir. Reconnaissant un homme de qualité, il s’effaça pour le laisser entrer. Dans le lointain, la voix de bronze d’un carillon chanta huit heures.
Un vestibule s’offrit au visiteur. Le majordome s’empressa de le débarrasser de son chapeau et de son manteau, prit la carte qu’il lui présentait et le pria de patienter dans le salon. C’était une pièce entièrement lambrissée de chêne, aux murs ornés de tableaux très anciens. Au fond, la glace d’un trumeau doré à l’or fin, posé sur le manteau d’une cheminée de marbre noir, reflétait les multiples flammes d’un chandelier à sept branches. Mais le visiteur n’eut guère loisir de s’appesantir sur ce décor suranné. Une lourde tenture de brocart se souleva et le maître de maison parut. Son port de tête majestueux, ses traits émaciés, graves et impénétrables, inspiraient à la fois le respect et la crainte.
Il s’inclina et dit d’une voix qu’il s’efforçait de rendre aimable :
– Professeur Abraham Van Helsing, pour vous servir.
– Bram Stoker, de Dublin, répondit le visiteur en s’inclinant à son tour.
– Enchanté. Prenez un siège, je vous prie.
Le nommé Bram Stoker remercia et s’assit dans le fauteuil que son hôte lui proposait.
– Que me vaut le plaisir de votre visite ? s’enquit Van Helsing.
– J’ai laissé derrière moi ma chère Irlande et je suis venu à Amsterdam, Monsieur le professeur, pour vous entretenir de choses infiniment graves. Mais, tout d’abord, croyez que j’apprécie hautement l’honneur que vous me faites en me recevant à une heure aussi tardive.
– Laissons là les politesses, s’il vous plait, Mr Stoker. Et puisque vous avez fait un long voyage et que votre visite est d’importance, venez en droit au fait.
Pour toute réponse, l’Irlandais sortit de sa poche une plaque de cuivre qu’il montra à son hôte. Sur l’ovale vert-de-grisé on pouvait lire, en lettres à demi effacées : “Gräfin Dollingen Von Gratz”.
– La comtesse de Gratz, murmura Van Helsing, et ses yeux de vif-argent se plantèrent dans ceux de son visiteur. M’en direz-vous davantage, Mr Stoker ?
L’Irlandais hocha la tête en signe d’assentiment.
– Si vous le consentez, Monsieur le professeur, dit-il avec un sourire amer, je vais vous faire le récit de ma triste aventure.
– Je vous écoute.
Par un soir de printemps de l’année 1876, un fiacre alla se ranger le long d’une vénérable demeure, au cœur d’Amsterdam. Le cocher se pencha à la portière et dit : ” Spiegelstraat ! Vous voilà arrivé, Mijn Heer . ” Un homme de haute stature, en habits de voyage, descendit de voiture. Il laissa ses regards errer un instant sur la haute façade de l’antique maison, puis alla heurter à sa porte. Un majordome vint ouvrir. Reconnaissant un homme de qualité, il s’effaça pour le laisser entrer. Dans le lointain, la voix de bronze d’un carillon chanta huit heures.
Un vestibule s’offrit au visiteur. Le majordome s’empressa de le débarrasser de son chapeau et de son manteau, prit la carte qu’il lui présentait et le pria de patienter dans le salon. C’était une pièce entièrement lambrissée de chêne, aux murs ornés de tableaux très anciens. Au fond, la glace d’un trumeau doré à l’or fin, posé sur le manteau d’une cheminée de marbre noir, reflétait les multiples flammes d’un chandelier à sept branches. Mais le visiteur n’eut guère loisir de s’appesantir sur ce décor suranné. Une lourde tenture de brocart se souleva et le maître de maison parut. Son port de tête majestueux, ses traits émaciés, graves et impénétrables, inspiraient à la fois le respect et la crainte.
Il s’inclina et dit d’une voix qu’il s’efforçait de rendre aimable :
– Professeur Abraham Van Helsing, pour vous servir.
– Bram Stoker, de Dublin, répondit le visiteur en s’inclinant à son tour.
– Enchanté. Prenez un siège, je vous prie.
Le nommé Bram Stoker remercia et s’assit dans le fauteuil que son hôte lui proposait.
– Que me vaut le plaisir de votre visite ? s’enquit Van Helsing.
– J’ai laissé derrière moi ma chère Irlande et je suis venu à Amsterdam, Monsieur le professeur, pour vous entretenir de choses infiniment graves. Mais, tout d’abord, croyez que j’apprécie hautement l’honneur que vous me faites en me recevant à une heure aussi tardive.
– Laissons là les politesses, s’il vous plait, Mr Stoker. Et puisque vous avez fait un long voyage et que votre visite est d’importance, venez en droit au fait.
Pour toute réponse, l’Irlandais sortit de sa poche une plaque de cuivre qu’il montra à son hôte. Sur l’ovale vert-de-grisé on pouvait lire, en lettres à demi effacées : “Gräfin Dollingen Von Gratz”.
– La comtesse de Gratz, murmura Van Helsing, et ses yeux de vif-argent se plantèrent dans ceux de son visiteur. M’en direz-vous davantage, Mr Stoker ?
L’Irlandais hocha la tête en signe d’assentiment.
– Si vous le consentez, Monsieur le professeur, dit-il avec un sourire amer, je vais vous faire le récit de ma triste aventure.
– Je vous écoute.